28 juin 2013

Deux semaines, deux villes, deux vernissages

 La chambre matricielle, Maison des artistes visuels francophones, Winnipeg, 21 juin 2013


  La chambre matricielleMaison des artistes visuels francophones, Winnipeg, 21 juin 2013

Terraformation,  Atelier Silex, Trois-Rivières, 27 juin 2013

Terraformation, Atelier Silex, Trois-Rivières, 27 juin 2013

Merci aux Winnipégois et aux Trifluviens pour l'accueil chaleureux, les commentaires et les rires! Ces deux semaines resteront présentes dans ma mémoire.

Je tiens à remercier particulièrement Eric Lesage, directeur artistique de la Maison des artistes visuels Francophone de Winnipeg et l'équipe de l'Atelier Silex (Joëlle, Annie, Martin, Henri, Jean-Marie et tous ceux que j'ai croisés)! Merci également aux organisateurs de la Biennale internationale d'estampe contemporaine pour l'invitation ainsi qu'à tous les visiteurs!

27 juin 2013

Terraformation : quatrième journée de montage



Notes

Paysage hybride, jardin de papier.
Créer un parcours, une oeuvre dans laquelle on peut entrer.
Créer une ambigüité entre ce qui est devant nos yeux et ce que nous semblons voir.


L'imprimé transforme « visuellement » les propriétés du matériau :
- d'une apparence fragile à une apparence solide
- d'une apparence matérielle à une apparence immatérielle
- du la matière papier aux évocations par les textures (végétale, minérale, animale).


Le dispositif modulaire est :
- variable (forme, texture, couleur, mise en espace)
- reconfigurable (repenser la mise en espace d'un projet
- réutilisable (utiliser les mêmes modules pour plusieurs installations)


Les principaux facteurs de la mise en espace sont :
- la forme (évocation)
- le format (proprioception)
- la configuration (interaction dans l'espace, perspective)


Les possibilités d'assemblage :
- ordonné en suivant la structure
- désordonné en créant une forme
- disséminé ou regrouper dans l'espace


Il est possible de dynamiser un espace par :
- la lumière qui module la galerie, crée des zones d'impact
- le ruban adhésif qui marque l'espace, accentue les lignes de l'architecture, indique où passer (signalétique)




25 juin 2013

Terraformation : troisième journée de montage


Le montage a beaucoup avancé. L'installation sera moins longue que prévu ce qui me laissera plus de temps pour aller visiter les expositions de la biennale d'estampe.


Aujourd'hui, j'ai passé beaucoup de temps à analyser l'espace. Il est toujours plus difficile de créer une installation in situ dans un espace neutre. L'espace est carré avec un plancher de bois très présent. Il y a également plusieurs portes. Ça fait beaucoup de lignes droites dans un même espace. De plus, les lignes semblent être accentuées par les monticules de modules. C'est très difficile de créer un mouvement organique. Demain, je m'attaque à la finition. On verra bien!


24 juin 2013

Terraformation : deuxième journée de montage


Le travail progresse vite, mais il reste beaucoup de choix à faire, dont la disposition des différentes sections et l'éclairage. Depuis la dernière installation de La débâcle, je suis beaucoup plus rapide dans le montage de ce type de pièces modulaires. L'emboitement est plus instinctif et laisse plus de place à la variation. Cependant pour le moment, tout semble très figé. Quelque chose qui ne se passe pas. Peut-être l'éclairage? Ce sera plus facile de comprendre lorsque les structures de mousse seront recouvertes. Une bonne nuit de sommeil aidera.



23 juin 2013

Terraformation : première journée de montage


Par où commencer?
Une salle vide.
Plusieurs poutres au plafond.
Éclairage diffus.
Plancher de bois.
Impression de ciel bas.


Répandre les formes de mousse dans l'espace.
Chercher un mouvement, un point de départ.


Faire le tour.
Observer.
Imaginer.
Rien ne s'est encore passé.


Déballer les modules.
Les disposer sur la table.
Je dois y réfléchir encore.

22 juin 2013

Invitation à l'exposition Terraformation


Terraformation
27 juin au 8 aout 2013
vernissage : 27 juin à 18 h 30

Communiqué de presse

Terraformation est une installation composée de papiers sérigraphiés, pliés et assemblés. Inspirée par des amas organiques et industriels formés par des pelles mécaniques, l’artiste explore la construction modulaire et ses possibles variations. Elle fabrique des formes abstraites et géométriques situées au seuil entre l’image et l’objet. Les plis et les ouvertures modifient notre rapport à la surface imprimée qui se déploie au sol de l’espace d’exposition. Ces structures, composées de 3600 modules, s’apparentent à des modélisations du territoire générées par des programmes informatiques ou à des présences paysagères en prolifération. Terraformation remet ainsi en question nos manières habituelles de percevoir et d’interagir avec l'espace qui nous entoure. 

Andrée-Anne Dupuis Bourret aborde la création à partir d’une réflexion sur la perception et l’occupation de l’espace. Ses projets s'incarnent sous diverses formes : installations in situ, sculptures de papier imprimé, livres d'artiste, images fixes et animées. Ses œuvres ont été présentées dans plusieurs expositions individuelles et collectives (Canada, États-Unis, Israël, Australie). Récipiendaire de la médaille d'or du Gouverneur Général du Canada pour son projet de maîtrise en 2011, elle poursuit actuellement un doctorat en étude et pratique des arts à l’Université du Québec à Montréal portant sur l’installation modulaire imprimée. Elle est également l’auteure de deux blogues de recherche: Le cahier virtuel et Le territoire des sens

Atelier Silex
1095 rue du Père-Frédéric, Trois-Rivières
819-379-0121 / www.ateliersilex.info

19 juin 2013

La chambre matricielle : dernière journée de montage


Le montage est presque terminé (des détails). La journée était bien chargée : finition du montage et de l'éclairage (Merci Eric Lesage, c'est vraiment superbe!), rencontre avec une journaliste du journal Liberté, entrevue à l'émission Carte de blanche à la radio de Radio Canada et tests photo.

Au programme demain : photos, tournage avec la télé de Radio Canada, tournée des galeries au centre-ville de Winnipeg, vernissage et bagages. Pour cause de fatigue, mes mots seront donc brefs ce soir...Voici cependant quelques images de l'installation.








18 juin 2013

La chambre matricielle : cinquième journée de montage



Aujourd'hui, j'ai travaillé autour de la colonne. Ça avance plutôt bien. La forme au mur n'est pas encore définitive. Il me reste quelques décisions à prendre afin de déterminer les dimensions et la direction de la dissémination. Le manque de modules noirs et de gommette approche. Je dois donc me restreindre un peu.


Demain, je terminerai probablement le montage. Il ne restera que la finition, l'éclairage et les photos de à prendre. J'aurai un peu de temps pour relaxer!


17 juin 2013

La chambre matricielle : quatrième journée de montage


Aujourd'hui, j'ai travaillé dans la deuxième salle. Je devais intégrer le coin et la colonne.


Plusieurs obstacles se sont présentés. La dimension des modules ne comble évidemment pas la largeur du mur à couvrir et la moulure a des arrondis qui ne coïncident pas avec la forme carrée des modules. J'ai donc triché un peu en utilisant du tape noir et en superposant certains modules.


L'intégration des détails architecturaux (mur flottant, colonne, coin) rend l'oeuvre plus sculpturale. Les surfaces modulaires seront entrecoupées par des vides et les espaces blancs. Cette configuration est très intéressante, mais elle demande plus de travail...


J'ai donc passé la journée dans ce coin plutôt difficile d'accès. Malgré quelques périodes de découragement, j'y suis cependant arrivée. Demain, je poursuivrai l'installation sur l'autre côté de la colonne ainsi que la finition.


Nous avons également commencé à placer l'éclairage (Merci Eric!). La lumière change complètement la perception de l'oeuvre. C'est un peu plus théâtral, mais on voit mieux les modules.


16 juin 2013

La chambre matricielle : troisième journée de montage


Aujourd'hui, j'ai travaillé sur une section au sol. J'avais cette idée en tête depuis un bon moment. 

Le plancher n'est pas l'emplacement habituel d'une oeuvre. Il ne la met pas en valeur. Pourtant, je m'intéresse à cet espace, car il déplace l'attention du spectateur. Il n'est plus dans un état de contemplation, mais d'immersion. Je regarde souvent au sol quand je marche. Cette perspective cartographique m'a inspiré plusieurs projets.

L'oeuvre à nos pieds n'est pas imposante, elle est accessible. Il est possible qu'un spectateur inattentif marche dessus, l'abime, mais l'oeuvre n'est pas précieuse. Elle est une matière comme une autre qui s'use. Dans cette optique, l'oeuvre est une expérience d'art plutôt qu'un objet d'art. Elle est éphémère, réutilisable et recyclable.

Voici plusieurs photos de l'évolution de cet étang noir et rouge (un clin d'oeil au livre très inspirant L'étang noir de Benoit Jutras).

Petit étang deviendra grand.

Lente progression.

Repérages encore visibles.

Vue sur le mur de l'entrée.

Dispersion au mur ou une pose d'intensité.

Comme si l'étang émergeait du sol.

Belle perspective et belle lumière!

L'étang progresse. La première salle est presque terminée!

Un plan que j'adore, mais qui montre tout le travail encore à faire dans la deuxième salle!