16 juin 2013

La chambre matricielle : troisième journée de montage


Aujourd'hui, j'ai travaillé sur une section au sol. J'avais cette idée en tête depuis un bon moment. 

Le plancher n'est pas l'emplacement habituel d'une oeuvre. Il ne la met pas en valeur. Pourtant, je m'intéresse à cet espace, car il déplace l'attention du spectateur. Il n'est plus dans un état de contemplation, mais d'immersion. Je regarde souvent au sol quand je marche. Cette perspective cartographique m'a inspiré plusieurs projets.

L'oeuvre à nos pieds n'est pas imposante, elle est accessible. Il est possible qu'un spectateur inattentif marche dessus, l'abime, mais l'oeuvre n'est pas précieuse. Elle est une matière comme une autre qui s'use. Dans cette optique, l'oeuvre est une expérience d'art plutôt qu'un objet d'art. Elle est éphémère, réutilisable et recyclable.

Voici plusieurs photos de l'évolution de cet étang noir et rouge (un clin d'oeil au livre très inspirant L'étang noir de Benoit Jutras).

Petit étang deviendra grand.

Lente progression.

Repérages encore visibles.

Vue sur le mur de l'entrée.

Dispersion au mur ou une pose d'intensité.

Comme si l'étang émergeait du sol.

Belle perspective et belle lumière!

L'étang progresse. La première salle est presque terminée!

Un plan que j'adore, mais qui montre tout le travail encore à faire dans la deuxième salle!

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