27 octobre 2009

Nouveau prototype pour la débâcle

Prototype La débâcle

Prototype La débâcle, détail

Prototype La débâcle, détail

Voici un nouveau prototype de dispositif pour la débâcle. L'installation se dirige vers une forme organique qui est plus en phase avec mon idée de départ de la rivière de papier. La production est toujours en cours. J'ai imprimé plus de 1200 feuilles et plié près de 700 modules. Ça avance tranquillement... Je crois qu'il m'en faudra un peu plus cependant pour arriver au volume désiré. À suivre...

Photos AADB

18 octobre 2009

La tempête graphique (animations)



La tempête graphique 2, animation stop motion, durée 12 secondes



La tempête graphique 1, captation de dessin en temps réel, durée 15 minutes

Voici deux versions d'une même idée qui proposent une transcription d'un processus de dessin par la mise en mouvement. Par ces expériences, je m'intéresse aux possibilités d'évocation du gribouillage et à la temporalité d'une image en construction.

14 octobre 2009

La tempête graphique

La tempête graphique 1, dessin numérique, 2009

La tempête graphique 2, dessin numérique, 2009

La tempête graphique 3, dessin numérique, 2009

La tempête graphique 4, dessin numérique, 2009

La tempête graphique 5, dessin numérique, 2009

Quelques dessins (test) pour réaliser une animation en stop motion et un flip book. À suivre...

7 octobre 2009

Réflexion sur la fabrication

Mon art n’est pas un art dit engagé comme on l’entend habituellement mais je crois que je m’engage dans une recherche et dans un rapport particulier avec la société en étant une artiste. Je ne fais pas un art de contestation ou de lutte; je crois en un art de synthèse et de réflexion qui dialogue avec d’autres domaines de création (littérature, science, architecture, design, sociologie, anthropologie, etc.). Actuellement, je réfléchis sur mon rôle social en tant qu’artiste et sur les différentes fonctions possibles de l’oeuvre d’art pour mieux positionner mon travail dans un cadre social.

Dans mes projets, je m’intéresse à la notion de fabrication autant au niveau matériel que cognitif. Par une réflexion sur la notion de répétition, de reproduction mécanique (matérielle ou immatérielle) d’une forme ou d’une image, je questionne l’influence des médias et des interfaces sur la perception de notre environnement (temporalité, spatialité) et sur l’évolution de nos capacités cognitives. Je m’intéresse aux potentialités sémantiques et sémiotiques des mots, des formes et des images.

Les explorations du paysage digital sont des expériences de dessin projectif; je dessine au mur ou sur une structure via l'interface de mon ordinateur à partir d’un stylet, d’une tablette graphique et d’une souris. Ce processus me fait découvrir de nouvelles matérialités de l’image. L'interface permet des effets de transparence et d'opacité très différents du dessin sur papier et la juxtaposition d’image photographique. Le dessin interagit directement dans l'espace. J’archive ce processus de plusieurs façons : prise de photographies, captation d’écran, document image, etc. J'entrevois plusieurs possibilités avec cette technique pour des évènements de dessin projectif en temps réel, pour l'intégration d'image en mouvement à des installations et pour créer des images numériques qui préservent la trace de la fabrication de l’image. La temporalité nait de la répétition d’un geste, celui de dessiner. Nous assistons à la naissance de l’image en direct par le détournement des médias et des interfaces. L’ordinateur se transforme en médium et offre de nouveaux outils qui facilitent l’hybridation des médias. L'acte de dessiner me rend consciente de ce qui m'entoure. Dessiner c'est penser et voir en même temps.

Dans La débâcle, je questionne la fabrication sous un angle différent. Les gestes sont multiples et répétés : dessiner, imprimer, couper, plier. Je joue sur l’idée de fabrication en série, les modules se multiplient, s’emboitent, se juxtaposent pour former une topographie systématisée; c’est le jeu de la fabrique à paysage. Je réfléchis sur la notion de travail en proposant un rapport entre le travail artistique et le travail à la chaine. Le travail de l’artiste est-il un travail comme les autres? Comme artiste, le faire multiple et répété peut être considéré comme une action thérapeutique, une volonté de discipline du corps et de l’esprit (spiritualité), une folie compulsive. L’oeuvre créée de manière sérielle et mécanique est-elle forcément anonyme?

Ces deux projets proposent un nouveau rapport à l’image qui questionne l’incidence spécifique des médias, des interfaces sur nos facultés cognitives et imaginatives en parallèle à la transformation rapide de nos environnements immédiats. La qualité de l’image, le pixel, la répétition, l’accumulation participent à la création d’un monde artificiel construit de toutes pièces; un paysage graphique entre le matériel et le virtuel, entre le réel et l’imagination.

1 octobre 2009

Paysage digital : dessin projectif


Voici une captation de dessin en mouvement en temps réel; il s'agit d'une exploration pour des séances de dessin projectif en direct dans le cadre de mes recherches en dessin et image mouvement au sein du Grupmuv.

La débâcle : en production




La débâcle
est actuellement en production. Je vais débuter l'impression et le pliage de 1500 modules de papier. En parallèle, j'expérimente des nouveaux dispositifs installatifs pour rendre la structure plus organique. Une première version du projet sera exposée à Philadelphie au mois de mars au Crane arts Institute dans l'exposition Medium Resistance dans le cadre de l'évènement Philagrafika 2010: The Graphic Unconscious.

Voir la recherche de la débâcle ici.

Photos AADB