Depuis plusieurs années, la broderie et la couture s’intègrent dans mes divers projets artistiques.
Dans ma famille, ces pratiques se partagent de mères en filles.
À chacune sa spécialité.
Mon arrière-grand-mère excellait au tricot et au crochet. Elle s’installait dans sa balançoire à l’ombre de son “carpaute” et tricotait pendant des heures. Elle disait que “c’était bon pour son esprit, sa mémoire et l’agilité de ses doigts ”. Elle est restée autonome jusqu’à 90 ans.
Ma grand-mère est très bonne au tricot et en couture. Elle a cousu beaucoup de vêtements pour les cousins et les cousines, tricoté des chaussons et des bonnets de bébé. C’est ça façon à elle de faire des petits plaisirs à tout le monde.
Pour sa part, ma mère maîtrise l’ensemble des techniques. Elle a fait de magnifiques pièces au tricot et au crochet. C’est elle qui m’a enseigné la couture et le tricot.
La broderie, c’est ma spécialité. Je l’intègre sur toile ou sur papier; dans des livres d’artiste, des oeuvres papier ou des tableaux. C’est ma façon de dessiner. Depuis la naissance de ma fille, je me suis mise au tricot. Je ne suis pas aussi rapide que ma mère mais ça me détend. J’aimerais bien intégrer cette nouvelle technique dans certains projets à venir.
À d’autres époques, ces pratiques artisanales féminines étaient communes à toutes les familles. Les travaux de couture, le tricot et la broderie faisaient partie intégrante des tâches et des loisirs quotidiens des femmes. Plusieurs d'entre elles prenaient plaisir à réaliser des pièces de vêtements et des linges de maison. Certaines savaient tout faire; des sous-vêtements aux manteaux d’hiver. Il y a quelque chose de réconfortant dans ses petites tâches, quelque chose qui nous rapproche de la vie.
À travers ces petits gestes répétitifs, je médite et j'entretiens le fil de mères en filles.
AADB 2007
Dans ma famille, ces pratiques se partagent de mères en filles.
À chacune sa spécialité.
Mon arrière-grand-mère excellait au tricot et au crochet. Elle s’installait dans sa balançoire à l’ombre de son “carpaute” et tricotait pendant des heures. Elle disait que “c’était bon pour son esprit, sa mémoire et l’agilité de ses doigts ”. Elle est restée autonome jusqu’à 90 ans.
Ma grand-mère est très bonne au tricot et en couture. Elle a cousu beaucoup de vêtements pour les cousins et les cousines, tricoté des chaussons et des bonnets de bébé. C’est ça façon à elle de faire des petits plaisirs à tout le monde.
Pour sa part, ma mère maîtrise l’ensemble des techniques. Elle a fait de magnifiques pièces au tricot et au crochet. C’est elle qui m’a enseigné la couture et le tricot.
La broderie, c’est ma spécialité. Je l’intègre sur toile ou sur papier; dans des livres d’artiste, des oeuvres papier ou des tableaux. C’est ma façon de dessiner. Depuis la naissance de ma fille, je me suis mise au tricot. Je ne suis pas aussi rapide que ma mère mais ça me détend. J’aimerais bien intégrer cette nouvelle technique dans certains projets à venir.
À d’autres époques, ces pratiques artisanales féminines étaient communes à toutes les familles. Les travaux de couture, le tricot et la broderie faisaient partie intégrante des tâches et des loisirs quotidiens des femmes. Plusieurs d'entre elles prenaient plaisir à réaliser des pièces de vêtements et des linges de maison. Certaines savaient tout faire; des sous-vêtements aux manteaux d’hiver. Il y a quelque chose de réconfortant dans ses petites tâches, quelque chose qui nous rapproche de la vie.
À travers ces petits gestes répétitifs, je médite et j'entretiens le fil de mères en filles.
AADB 2007
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