L'installation évolue à un rythme lent. La mécanique de mon corps s'use au profil de la forme qui prolifère. Une pause s'impose. Je profite de cette semaine de physiothérapie imposée pour réfléchir au processus, aux enjeux de la thèse. Être là. Parler au gens. Dessiner. Prendre des photographies. Écrire.
Vue de la vitrine. L'installation ressemble à de la mousse. Entre forme végétale et minérale, la forme progresse, se dessine et disparait dans la multitude.
Vue de l'intérieur. Entre à l'intérieur de l'image, sur la scène. Circule. Trouve une position.
Compose un paysage.
Vue rapprochée vers la vitrine. La matière absorbe le regard.
Vue de haut. Le vertige s'installe. La suspension provoque la légèreté et la chute.
Vue de côté. L'unicité n'est plus. Les structures sont apparentent. Les amas de cercles descende sur la tête.
Vue superposée. Au premier plan, un dessin nouveau apparait. Il se multiplie dans l'espace.
Vue sur le mur de fiction. Deux masses souhaitent se joindre sans y arriver. D'autres éléments sont là dans l'attente.
Vue du passage arrière. La noirceur dialogue avec les ombres.
Vue de la porte. Les formes se détachent et s'attachent. Un sentier circulaire se dessine.
Vue rapprochée très dense. Difficile à voir. La texture se confond avec les formes.
Vue de derrière. Des masses se détachent de la structure principale. Elles s'approchent du sol.
Vers le haut. Les masses s'accumulent, s'organisent.
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