17 septembre 2013

Papier, fiction : dernières journées de montage


J'ai l'habitude des montages exigeants, mais cette fois-ci, ce fut particulièrement difficile. Plusieurs raisons pourraient être évoquées dont l'amplitude de la tâche. Créer deux installations dans deux salles en six jours, c'est un peu fou.


La débâcle, je la connais bien. En deux jours et demi, c'était réglé. Cette version est particulièrement intéressante avec l'intégration des colonnes. L'oeuvre fait corps avec l'espace. Pour la deuxième salle, c'était plus compliqué. Les modules de Papier, fiction n'était pas conçu pour la suspension. Je tenais cependant à tenter l'expérience en prévision d'un de mes projets de création au doctorat qui sera entièrement suspendu. Des fils de nylon, j'en ai coupé. Des plombs à pêche, j'en ai fermé. Je comprends mieux la dynamique de vivre quatre jours dans une échelle les bras en l'air. Le travail long et laborieux, ça me connait bien, mais là, j'ai été au bout de moi-même. La prochaine fois, il faudra être mieux préparé : choisir les bons fils, préparer des éléments à l'avance, demander l'aide de bénévoles, etc. Le résultat est tout de même impressionnant. Des centaines de modules sont suspendus dans l'espace. Les nuées au sol et au plafond se combinent et se confondent avec les ombres au mur. Même si cette installation est un peu trop formelle, mais elle m'a fait comprendre la manière dont je devais aborder la suspension. Entre dessin et sculpture, un espace fictif a émergé de tous ces éléments.


Je tiens à remercier Chloé Beaulac pour son aide précieuse. Sans son dynamisme, ses conseils et son expertise, je n'y serais jamais arrivée! Je tiens également à remercier Étienne Tremblay-Tardif, Sophie Castonguay et Bonnie Baxter pour ces pauses stimulantes et nécessaires!


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