Au programme cet été : mettre de l'ordre.
Où? Sur mon bureau, dans l'atelier, dans l'ordinateur et surtout dans mon projet doctoral.
La recherche et la création sont des processus distincts non linéaires qui sont parfois difficilement conciliables avec la vie professionnelle. Je profite donc de cette double pause d'étude et d'exposition pour me consacrer à la détente (ça favorise la créativité), à la création (prototypes, repérage de lieux d'interventions) et à la lecture. J'entreprends également la rédaction de fiches à propos des idées les plus incontournables de mon projet doctoral. Ce nouveau système modulable me permet de faire des liens spatiaux entre mes idées et ainsi de voir où j'en suis et surtout où je vais!
À propos de lecture, je viens de découvrir le travail et les écrits de l'architecte Yona Friedman. Son livre L'ordre compliqué et autres fragments propose des réflexions très stimulantes sur la construction d'une image du monde qui défie les lois habituelles de la physique. Sa prémice : « Le désordre n'existe pas. N'existe que l'ordre compliqué ». Autre lecture stimulante en lien à ma recherche, le livre Pour une réalité publique de l'art de Catherine Grout présente des rencontres avec un certain nombre d'oeuvres contemporaines réalisées dans l'espace urbain. Découvertes et méthodes inspirantes pour ma thèse. Bref, tout ça est bien stimulant!
Aujourd'hui, j'ai débuté un exercice pour créer des architectures de papier. Je cherche à produire des modules permettant de créer des structures à densités variables qui pourront s'insérer dans divers espaces. Pour le moment, j'utilise d'anciennes photocopies et j'essaie de voir comment le motif peut s'intégrer à ces structures. Voici quelques images de cette journée à l'atelier.
Pliages sur photocopies.
Préparation des cubes.
Empilade de cubes ouverts en papier (ordre).
Empilade de cubes ouverts en papier (désordre).
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