- Communiqué de presse -
Les paysages que nous croyons permanents se transforment parfois jusqu’à la disparition de certaines représentations du monde. La débâcle évoque ce glissement, ce passage. Cette installation réalisée avec des modules de papiers imprimés en sérigraphie, pliés et assemblés propose un seuil entre la perception d’un espace géographique réel et sa transposition en un espace imaginé. Par ce travail de multiplication, Andrée-Anne Dupuis Bourret explore la croissance d’une forme par la répétition et la juxtaposition. Les modules s’emboitent pour former la modélisation d’un lieu virtuel et abstrait; un espace hybride entre dessin et sculpture.
Ce projet propose des lectures multiples à parcourir dans l’ondulation des formes, lignes et ombres portées. Les plis et textures modifient notre rapport à la surface, deviennent des unités reproductibles, transformables à la manière d’un logiciel permettant de simuler des territoires impossibles. Par ce biais, le papier devient la métaphore d’un relief ou d’un organisme en croissance. Il se plie, se contracte, s’enfonce puis, se déplie, s’ouvre, se développe. L’idée de nature est ainsi décontextualisée, fragmentée, géométrisée. La débâcle se présente tel un processus de fabrication et de perception d’une surface abstraite, comme conductrice d’une interrelation entre espace, objets et observateurs.
Ce projet propose des lectures multiples à parcourir dans l’ondulation des formes, lignes et ombres portées. Les plis et textures modifient notre rapport à la surface, deviennent des unités reproductibles, transformables à la manière d’un logiciel permettant de simuler des territoires impossibles. Par ce biais, le papier devient la métaphore d’un relief ou d’un organisme en croissance. Il se plie, se contracte, s’enfonce puis, se déplie, s’ouvre, se développe. L’idée de nature est ainsi décontextualisée, fragmentée, géométrisée. La débâcle se présente tel un processus de fabrication et de perception d’une surface abstraite, comme conductrice d’une interrelation entre espace, objets et observateurs.
Galerie d'art de Matane
520 avenue St-Jérome, bureau 101, Matane