Voici mon sujet de recherche à la maitrise :
Métanarration du protopaysage : exploration de la fabrication de l’image-paysage par une pratique hybridant l’art imprimé, l’installation, l’animation et le livre d’artiste.
Depuis plusieurs années, j’explore le décalage entre territoires réels et territoires imaginés par des procédés liés à l’image : art imprimé, dessin, photographie, peinture. Je crée des parcours, des séquences et des narrations par une pratique de l’art imprimé, de l’installation et du livre d’artiste.
Mon point de départ est l’image ainsi que le processus lié à sa fabrication par l’accumulation et la superposition de manipulations numériques et matérielles. Je questionne les effets de l’art numérique et médiatique sur l’image (Sagamie, 2007) en articulant une réflexion autour des notions de surface et d’interface. J’envisage le travail de l’image comme une phase de transcription, de traduction. Utilisant des procédés s’apparentant au bricolage, je transforme ces images qui deviennent un matériau qui structure et construit pour générer les traces d’un paysage intérieur. Mais comment, à partir de ces images, peut-on construire un système de lecture, une structure évoquant un paysage?
L'échec de la montagne 1 et Géosystèmes 2 au sol
C’est en questionnant le dispositif de l’image que j’explore les possibilités d’hybridation des techniques traditionnelles et numériques (Couchot, 1997) par un questionnement sur la notion du paysage comme image, comme regard (Berques, 1995; Deleuze, 1991), comme métanarration. J’envisage le paysage en tant que lieu imaginaire, constitué de fragments de mémoire et de matière; une construction sensible (Cauquelin, 2000 et 2002). Dans mon travail, le paysage devient une image ambivalente qui est l’empreinte de mes sens, de mon corps, de mon processus et de mes actions. Je m’intéresse à la croissance de l’image par la répétition et la subdivision à différentes échelles pour former des structures, des systèmes interrogeant la constitution biophysique de la nature (Mandelbrot, 1977).
Cette exploration se présentera sous forme d’images (fixes ou en mouvement), de livres d’artiste, de jardins installatifs et de structures paysagères tels des protopaysages. Cette recherche dialogue conceptuellement avec les propositions de Maya Lin dans l’exposition « Systematics landscapes » ou encore avec les photomontages numériques d’Isabelle Hayeur. L’idée de nature est ainsi décontextualisée, fragmentée; elle prend forme dans l’artificiel et le construit. Une séduction matérielle s’opère entre imagination et réel, entre nature et artificiel. Par ce travail, je questionne l’impact de la technologie sur notre regard et sur la gestion de l’environnement en proposant une allégorie de la société qui modèle son territoire et fabrique les détails de son monde. (Debord, 1992).
L'échec de la montagne 1 (détail)
Dans ce projet, je désire développer une pratique hybride en explorant la notion de métanarration qui consiste à transposer la narration des processus de fabrication de l’image. Mon texte d’accompagnement sera écrit en concomitance avec cette cohabitation de pratiques. Il sera rédigé sous la forme d’un récit alliant divers régimes textuels, insérés en échos métanarratifs aux explorations matérielles, tel un regard regardant le regard. Par cette recherche, j’envisage de nouveaux rapports entre art, littérature et science tout en proposant une réflexion sur les hybridations potentielles entre la pratique de l’art imprimé et celle de l’art numérique et médiatique.
Métanarration du protopaysage : exploration de la fabrication de l’image-paysage par une pratique hybridant l’art imprimé, l’installation, l’animation et le livre d’artiste.
Depuis plusieurs années, j’explore le décalage entre territoires réels et territoires imaginés par des procédés liés à l’image : art imprimé, dessin, photographie, peinture. Je crée des parcours, des séquences et des narrations par une pratique de l’art imprimé, de l’installation et du livre d’artiste.
Mon point de départ est l’image ainsi que le processus lié à sa fabrication par l’accumulation et la superposition de manipulations numériques et matérielles. Je questionne les effets de l’art numérique et médiatique sur l’image (Sagamie, 2007) en articulant une réflexion autour des notions de surface et d’interface. J’envisage le travail de l’image comme une phase de transcription, de traduction. Utilisant des procédés s’apparentant au bricolage, je transforme ces images qui deviennent un matériau qui structure et construit pour générer les traces d’un paysage intérieur. Mais comment, à partir de ces images, peut-on construire un système de lecture, une structure évoquant un paysage?
L'échec de la montagne 1 et Géosystèmes 2 au sol
C’est en questionnant le dispositif de l’image que j’explore les possibilités d’hybridation des techniques traditionnelles et numériques (Couchot, 1997) par un questionnement sur la notion du paysage comme image, comme regard (Berques, 1995; Deleuze, 1991), comme métanarration. J’envisage le paysage en tant que lieu imaginaire, constitué de fragments de mémoire et de matière; une construction sensible (Cauquelin, 2000 et 2002). Dans mon travail, le paysage devient une image ambivalente qui est l’empreinte de mes sens, de mon corps, de mon processus et de mes actions. Je m’intéresse à la croissance de l’image par la répétition et la subdivision à différentes échelles pour former des structures, des systèmes interrogeant la constitution biophysique de la nature (Mandelbrot, 1977).
Cette exploration se présentera sous forme d’images (fixes ou en mouvement), de livres d’artiste, de jardins installatifs et de structures paysagères tels des protopaysages. Cette recherche dialogue conceptuellement avec les propositions de Maya Lin dans l’exposition « Systematics landscapes » ou encore avec les photomontages numériques d’Isabelle Hayeur. L’idée de nature est ainsi décontextualisée, fragmentée; elle prend forme dans l’artificiel et le construit. Une séduction matérielle s’opère entre imagination et réel, entre nature et artificiel. Par ce travail, je questionne l’impact de la technologie sur notre regard et sur la gestion de l’environnement en proposant une allégorie de la société qui modèle son territoire et fabrique les détails de son monde. (Debord, 1992).
L'échec de la montagne 1 (détail)
Dans ce projet, je désire développer une pratique hybride en explorant la notion de métanarration qui consiste à transposer la narration des processus de fabrication de l’image. Mon texte d’accompagnement sera écrit en concomitance avec cette cohabitation de pratiques. Il sera rédigé sous la forme d’un récit alliant divers régimes textuels, insérés en échos métanarratifs aux explorations matérielles, tel un regard regardant le regard. Par cette recherche, j’envisage de nouveaux rapports entre art, littérature et science tout en proposant une réflexion sur les hybridations potentielles entre la pratique de l’art imprimé et celle de l’art numérique et médiatique.