Modules sur chariot
Hier, c'était une journée tranquille à la Maison des arts de Laval. J'ai parcouru l'espace d'exposition d'une porte à l'autre, d'une oeuvre à l'autre en imaginant les éléments absents, les sons, les images, les mouvements. Je me suis sentie déstabilisée, ébranlée. Le vert fait comme une vibration, une présence très forte par la saturation et l'absence de matière. Et puis les questions. Où puis-je m'installer? Quel espace doit être respecté, transgressé? Quels points de vue seront adoptés?
J'ai joué à disposer mes Monticulus, à la manière de nuage, de matière laissée là, en transition. L'exercice est difficile, il me reste beaucoup de choix à faire. J'essaie de laisser des traces qui encouragent un parcours désordonné. Je tourne autour de la salle sans cesse et ça me donne le tournis. J'ai bien hâte de discuter avec Manon, Nadège, Isabelle, Jacinthe, Claudette et Catherine pour connaître leur expérience de l'espace.
Voici quelques photos, notes visuelles de l'état des lieux, que je partage avec vous.
Comprendre l'état des lieux
Structure seule qui ne sait pas où aller.
Quelques copines dans le même pétrin.
Face à une forêt de cimaises
Trop éloigné.
Ça commence à prendre forme!
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