24 janvier 2016

La machine paysage

« Machine extensionniste, machine mange-tout, le paysage tient son pouvoir de sa multiplicité même; la machine à double-face (au moins), elle est bien une machine à regarder, à formater la nature - le paysage cadre et lui donne une forme - qu'une machine à se projeter sur le monde - l'acteur (paysagiste, artiste, commanditaire ou aménageur) intervient selon son intérêt, et imprime son point de vue. Ainsi, le paysage satisfait aux deux conditions d'existence d'une machine concrète : elle fonctionne à l'intérieur comme pensée et fiction en intension, et l'extérieur comme réalité en extension. » (Cauquelin, 2015, Les machines dans la tête)

19 janvier 2016