[Mes mains sont vides et j'ai des idées plein la tête.]
J'ouvre un livre, lis un peu, puis le referme. J'écris des notes illisibles dans mon cahier; je note des citations qui pourraient m'être utiles, des idées, des titres. Mon cahier se remplit de choses inutiles.
Je regarde la pile de livres à côté de mon ordinateur. Je lis les titres à mi-voix : La nature, L'émotion du paysage, L'homme microscopique, L'homme dans le paysage, Variations paysagères, Nature et subjectivité, De la nature, Chemin du regard, Symbolique et dynamique de l'espace, Perception et réalité, ... Je ne sais pas pourquoi les titres m'inspirent plus que les livres eux-mêmes.
Dans l'atelier, il ne se passe rien; un tas de papiers jaunes brochés est couché sur le tapis gris, des prototypes sont déposés sur une nappe noire, quelques papiers découpés trainent sur mon bureau, une pile de papiers photocopiés attend d'être coupée puis pliée, mais il ne se passe rien.
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